domenica 28 gennaio 2018

August Wilhelm Heffter (1796-1880): Le droit international de l’Europe (trad. fr., 1883)

B. → Succ. § 1.
Trad. fr. 1883.
Le droit international de L’Europe
par
A. G. Heffter
Traduit
par
Jules Bergson
Quatriéme édition française,
 augmenté et annotée
par
F. Heinrich Geffcken

Berlin, H.W. Müller, Libraire-Editeur. Paris, A. Cotillon & Cie. Fonte: Internet Archive.
1883

Avant-Propos.

La publication du présent ouvrage date de l’an 1844, où il a paru d’abord en allemand. Il a été reproduit dans la même langue avec des changements et des additions considérable dans le années 1848, 1855, 1861, 1867 et 1873, l’auteur ayant toujours eu en vue de le maintenir au niveau des progrès de la science du droit international.

Trad. fr. 1857.
Une traduction française fut entreprise et publiée en 1857 par M. Bergson, docteur en droit et avocat, décédé à Paris le 12 août 18631. Le succès de cette traduction donna lieu à deux nouvelles éditions, en 1866 et en 1873, dont, du consentement des héritiers de M. Bergson l’auteur s’est chargé lui-même avec l’aide de M. Schnatter professeur et plus tard directeur du Collège français à Berlin, afin de mettre la traduction en harmonie avec les nouvelles éditions allemands2.

1. V. le nécrologue que M. Lalanne a fait insérer dans la Revue critique de Législation, 1863 tome XXXIII.
2. Une traduction grecque a été publiée en 1860 par le défunt professeur Diomède Kyriakos à Athène, et une autre en langue polonaise par M.M. Rzesinki et Rydzowski à Cracovie en 1864.

Heffter étant mort le 5 Janvier 1880 et le besoin d’une nouvelle édition de son “Droit international” s’étant fait sentir tant pour l’original Allemand que pour la traduction française, j’ai accédé volentier à la proposition que m’a fait l’éditeur d’entreprende cette tâche, car il serait regrettable de laissser tomber dans l’oubli un livre aussi remarquable.

Trad. fr. 1873.
Le grand succès de cet ouvrage s’explique par le mérite qu’il a de nous offrir sous une forme concise et avec une précision juridique un tableau du droit international, tel qu’il est réellement en vigeur, dégagé de toute métaphisique politique. Heffter ne méconnait les imperfections et les lacunes du droit iutemational,  mais il se garde bien de vouloir les combler à la maniere de Bluntschli, qui mélange et coufond dans son livre le droit universellement reçu avec ce qui, à ses yeux, devrai être le droit. Il est incontestable que la science a non seulement le droit, mais aussi le devoir de porter la lumière sur le points défectueux de la jurissprudence en viguer et d’aspirer au perfectionnement de ce qui existe dejà; mais cela ne l’autorise point à anticiper sur le moment où telle conception juridique sera réellement devenue par le “consensus gentium” une maxime de droit universellement admise. Agir ainsi, c’est s’exposer au danger constant de confondre ce qui est désiderable et ce qui souvent n’est qu’un désir individuel avec ce qui est réel et possible. C’est en même temps ouvrir le champ libre à la critique sceptique de ceux qui nient l’existence d’un droit international et qui s’appuient sur le caractère subjectif et souventy impraticable de ces sortes de conceptions pour affirmer que, s’il y a des coutumes internationales, il n’y a point de droit international.

Les défenseurs du droit international ne peuvent soutenir leur thèse avec chance de succès qu’à la condition de s”en tenir strictement à ce qui est universellement admis comme droiy positiv et d’en distinguer soigneusement les réformes purement désiderables. C’est là précisément la base rationnelle sur laquelle repose l’ouvrage de Heffter et qui en fait un guide que l’on peut suivre en toute confiance.

Ma tâche consistant simplement à présenter au public une nouvelle édition de ce livre, je ne me suis pas cru autorisé à changer la disposition des matières, bien que je ne la trouve pas toujours heureuse, ni à modifier le texte de l’ouvrage, comme cela s’est fait p. exc. dans la nouvelle éditions du droit international des Commentaires de Kent par Abdy et dans l’édition du droit international de Halleck par Sir Sherton Baker. Quan même on indique par des parenthèses les passages intercalés, il n’est pas toujours facile de reconnaître ce qui vient de l’auteur primitif et ce qui est le fait de l’éditeur, car l’enchaînement des idées entraîne souvent des modifications du texte.
Top.

Nessun commento: